Un chemin parcouru

Je manque un peu de courage ces temps-ci pour avancer sur mon chemin.
Cette image m’en donne. Il fallait bien plus de force et de conviction à cette Madelon là pour aller de l’avant qu’à celle de hier pour grimper aux Aiguilles de Baulmes avec Pascal et Sven.
La perte de poids est accessoire. Elle symbolise le changement bien plus qu’elle ne l’induit. J’ai enlevé un à un tout ce qui m’engonçait et m’emprisonnait.
J’ai appris dernièrement que mon ménisque droit était fissuré et j’ai commencé par pleurnicher. Mais quand je vois cette photo je sais que ce ménisque fissuré n’est rien. Absolument rien.
Dans ma main droite on voit le matériel que j’utilisais pour ramasser les déchets trouvés en chemin. J’ai dû momentanément abandonner cette idée car à trop en faire je risquais d’abandonner l’essentiel : venir au monde.
Maitenant que je suis née et que je comprends que ce n’est pas de la dernière pluie, que mon expérience de vie pèse plus que mes kilos en trop je me questionne.
Quand la vie vous transforme , vos objectifs se transforment-ils aussi?
Entre être fidèle à soi-même ou se laisser guider par le chemin ? Savez-vous toujours quelle balise suivre ?
Quand sera-t-il temps de le reprendre ce ramassage de littering?
6 Replies to “Un chemin parcouru”
Oui, je pense que lorsque il y a transformation/ progression/ évolution ou prise de conscience, les objectifs sont adaptables/ réajustables. Tout est impermanence, A toi de suivre ton chemin, laisse toi guider par les étoiles ou ton intuition. Bisous
Ces questions constantes parfois nous stimulent mais parfois elles brouillent la piste…
Faut savoir persévérer et lâcher… question de doigté
Lune ou demi-lune, la lumière qui pénètre notre univers est la meme.
Je crois que c’est etre fidèle au chemin qui nous guide vers soi-même.
Amicalement.
M
Oui mais le chemin est multiple et je ne peux plus tous les faire.
Les choix plus ils sont petits plus ils me tétanisent 🙂
Je verrai en allant mais je ne veux pas me perdre…
Chemins
Choix
Se perdre
C’est le génocide de nos couleurs
Tu retrouvera ton Bleu (sourire)
Les métaphore entre la vie et la marche sont infinies. C’est pourquoi je marche.